Quand pleure la plume

Cette ville des ponts
Et Toi loin de mes yeux
Et quand soufflent les vents
Durant ces soirs brumeux
Quand s'éveille ma Lyre
Quand parle ma douleur
A la nuit qui soupire
Et quand gémit mon coeur
Quand Tu es endormie
Les yeux emplis de pleurs
Et ton coeur, ô Amie,
Aigri par ses douleurs,
Je fais pleurer ma Plume
Je fais pleurer le vent
Et j'écris dans la brume
Ce que j'écris souvent:
Des secrets et des voeux
Parfois une romance
Quelques fois des mots creux
Pour briser le Silence
De mes jours sans soleil
Et calmer la souffrance
De mes nuits sans sommeil
Pour oublier l'Absence...

Rédouane ATTAOUI

Benoist Millet :
" Je trouve ce poème extrêmement touchant, le rythme est très régulier, ce qui amplifie considérablement le sentiment de monotonie qui émane de ces vers. La douleur de la distance est ici si bien exprimée que je ne peux recevoir ce poème qu'avec une immense compassion...

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